Certains jeunes ne courent pas à la création d’entreprises, parce qu’ils ont peur de perdre des revenus. De plus, c’est un frein considérable. Cependant, il faut connaitre qu’il existe des aides différentes aux entrepreneurs et aux entreprises, des aides en fonction de chaque situation. Allocations, prêts, subventions financières, ACRE ou autres solutions, elles sont faites pour développer l’activité d’un micro-entrepreneur et pour la démarrer plus sereinement.
Les aides ACRE et les dispositifs ARCE
Grâce à l’ACRE (aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise), des créateurs d’entreprise ou repreneurs ont la possibilité de bénéficier d’une réduction de leurs cotisations sociales. Pour les nouveaux créateurs, cet aide est un véritable appui puisque leurs charges seront allégées au commencement de leur activité. Pour prétendre celle-ci, il faut être un demandeur d’emploi indemnisable , indemnisé ou non, mais inscrits à Pôle emploi. Âgé de 18 à 25 ans, bénéficiaires de l’ATA, du RMI ou du RSA sont les conditions.
L’ARCE (aide à la reprise ou à la création d’une entreprise) est des dispositifs spécifiques, placés pour soutenir les entrepreneurs créant ou reprenant une activité. Elle s’adresse aux demandeurs d’emploi qui sont éligibles à ARE. À part, le CAPE est un dispositif qui permet aux créateurs de bénéficier un soutien financier et matériel pour une aide à la structuration financière ou au montage ou encore au développement.
Les prêts : les aides financières
Pour les maîtres de projet, ils peuvent avoir des prêts d’honneur, des prêts sans caution personnelle ni garantie et à 0 % de taux. Ils sont disponibles pour les associations à motifs lucratifs. En plus, de nombreux organismes octroient un micro-crédit comme ADIE. Il vous accorde des plans de financement à travers un micro-crédit abouti par une aide de la Région ou par l’État. Le montant du prêt est de 10 000 euros au maximum et le remboursement peut s’étendre à 48 mois.
L’allocation de solidarité spécifique
Notamment, l’ASS est versée aux chercheurs d’emploi ayant usé leurs droits au chômage. Son versement est déterminé à l’activité professionnelle précédente et aux ressources. Les conditions de capitalisation de l’ASS avec l’auto-entreprise peuvent varier selon votre situation de l’entrepreneur et en fonction de la date de création de l’activité non salariée. Par exemple, si vous ne profitez pas de l’ACRE, l’allocation est maintenue durant les trois premiers mois de l’activité. Au quatrième mois, l’ASS est suspendue. Par contre, si vous n’en bénéficiez pas, vos droits sur l’ASS sont retenus pendant les 12 mois de votre activité.